La violence psychologique est plus difficilement identifiable que la violence physique, du fait qu’elle est moins visible. Pourtant, elle aussi peut avoir, surtout lorsqu’elle se produit régulièrement, de graves conséquences à long terme sur la vie de l’enfant. Cela comprend notamment : un risque fortement accru de dépression, des troubles de l’apprentissage, un comportement agressif et violent, des troubles affectifs, etc.
Les résultats présentés comprennent des estimations sur la fréquence de la violence physique et psychologique au sein des familles en Suisse, basées sur un auto-rapport des parents d’enfants et d’adolescents âgés de 1 à 15 ans. Les chiffres présentés ici résultent de l’enquête sur la violence dans l’éducation menée en juin 2024, qui comprenait les réponses de 1264 parents (618 mères et 646 pères). 50,9 % venaient de la Suisse alémanique (N = 643), 30,4 % de la Suisse romande (N = 384) et 18,8 % de la Suisse italienne (N = 237). Afin de pouvoir faire des déclarations approximativement représentatives de la population suisse, des facteurs de pondération ont été utilisés dans les calculs pour compenser les divergences entre la structure de l’échantillon et la structure de la population en termes de sexe, de région, d’âge et de niveau d’éducation.