Ensemble contre les infractions sexuelles en ligne envers les enfants et les jeunes
C’est là qu’intervient une campagne de sensibilisation
Afin de contrer ces évolutions inquiétantes, Protection de l’enfance Suisse lance en collaboration avec la plateforme nationale « Jeunes et médias » de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS), la Prévention Suisse de la Criminalité PSC et les corps de la police cantonale et municipale, la police fédéral fedpol, Réseau de soutien aux enquêtes de lutte contre la criminalité numérique (NEDIK), ainsi qu’avec le soutien de Sunrise, Salt, APG|SGA, la Fondation Guido Fluri et d’autres partenaires une vaste campagne contre les infractions sexuelles en ligne envers les enfants et les jeunes. « Ce que tu partages en ligne, tu le partages avec tout le monde. Protège ce qui est important pour toi ! ». C’est sous ce slogan que les acteurs impliqués s’engagent ensemble pour garantir que les enfants et les jeunes soient protégés contre la violence sexuelle en ligne.
La campagne de sensibilisation et les mesures qui y sont associées ont été conçues pour une période de trois ans. Les infractions sexuelles en ligne qui seront abordées et le contenu de la campagne seront décidés chaque année en fonction des thèmes péritenents dans le contexte du moment. En 2024, l’accent sera mis sur le thème de la « sextorsion », avec notamment un focus sur l’intelligence artificielle (IA) et le partage irréfléchi d’informations personnelles sur Internet.
Au cœur de la campagne de cette année, une vidéo montre comment on peut perdre le contrôle des images une fois partagées. Une photo informera clairement, sans culpabiliser, sur les dangers d’un partage impulsif.
Qu’est-ce que la sextorsion ? Son fonctionnement et les mesures de protection
La sextorsion, c’est le fait de détourner des photos et des vidéos intimes pour faire pression sur quelqu’un. Cette infraction peut démarrer de différentes manières et s’étendre sur des périodes variables. Par exemple, les auteur·e·s obtiennent avec des photos d’enfants partagées par les parents (sharenting) du matériel pour les faire chanter ; dans d’autres cas, les images initialement partagées de manière consensuelle par sexting sont détournées. Il s’agit parfois d’adultes qui se font passer pour des jeunes en ligne et approchent des mineur·e·s, gagnent leur confiance et exigent ensuite du matériel explicitement sexuel (pédopiégeage). La récente possibilité d’utiliser l’intelligence artificielle pour transformer facilement et rapidement des images inoffensives du quotidien en images sexuellement explicites ne fait qu’aggraver la problématique.
Le service de signalement clickandstop.ch (un projet commun entre Protection de l’enfance Suisse et la Fondation Guido Fluri) constate également que les adolescent·e·s en Suisse sont de plus en plus touché·e·s par la sextorsion. Il a enregistré l’an dernier une augmentation des demandes de renseignements liées à la sextorsion qui représentaient près de la moitié des entretiens de conseil.
La campagne ne vise pas « uniquement » à sensibiliser le public. Informer et présenter des stratégies de protection est tout aussi important. L’objectif est de mieux préparer les parents et les enfants et d’apprendre les comportements qui offrent une protection en ligne – avant que quelque chose n’arrive.
Plus d'informations sur le thème des cybercrimes sexuels.
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Communiqué de presse: Cybercrimes sexuels sextorsionPDF 0,1 MB