Ce que tu peux être décevant!

Est-ce de la violence psychologique? La violence psychologique ne laisse pas de bleus, mais peut détruire à jamais le monde des enfants. Trouvez ici des réponses et des alternatives contre la violence psychologique afin de protéger les enfants.

Faits et chiffres

  • 21 %

    des parents déclarent avoir régulièrement un comportement impliquant de la violence psychologique envers leurs enfants.

  • 30 %

    des parents indique avoir blessé l’enfant avec des mots et l’avoir fortement insulté.

  • 25 %

    des parents ont déjà menacé de frapper leur enfant.

  • 6 %

    des parents disent régulièrement à leur enfant qu’ils le rejetteront s’il ne se comporte pas comme ils le souhaitent. 

    (Chiffres de l'Université de Fribourg, 2024)

Il y a violence psychologique lorsque

… l’enfant est humilié ou blessé.

… l’enfant est fréquemment menacé d’abandon ou d’autres conséquences.

… l’on se tait ou l’on ne regarde pas l’enfant quand il parle.

… l’enfant n’a pas le droit d’aller voir ses ami·e·s et est contraint à l’isolement à la maison.

… l’enfant est soumis à une forte pression de performance.

… l’enfant est témoin de violences au sein du couple parental.

Stiftung Kinderschutz Schweiz

La violence psychologique répétée met en danger le bien-être des enfants

La violence psychologique est définie comme l’utilisation délibérée de l’influence et du pouvoir d'une personne ayant la charge de l'enfant, ainsi que par des schémas comportementaux répétés et non liés à la situation ou au comportement de l'enfant. L’enfant ne peut pas faire de lien entre la réaction parentale et la situation en cours : il la perçoit au contraire comme une agression directe et personnelle sur sa personne. Le comportement parental est alors perçu comme incontrôlable et menaçant. L'en-fant éprouve un sentiment d'insécurité, se sent rejeté, sans valeur et à la merci de ses parents.

La violence psychologique englobe les comportements verbaux et non verbaux, ainsi que les actes de négligence, qui mettent en danger le développement de l’enfant et ne tiennent pas compte de ses besoins émotionnels.

La violence physique peut avoir des répercussions à vie

  • Image négative de soi, schémas de pensées négatifs, risque fortement accru de dépression, de troubles anxieux, de troubles de stress post-traumatique, etc.,
  • Troubles de l’apprentissage, mauvais résultats et difficultés scolaires,
  • Comportements à risque, abus de substances et problèmes liés à la consommation de drogues.

  • Anxiété et phobie sociales, manque d’empathie,
  • Perturbation du développement social, troubles de l’attachement,
  • Comportement agressif et violent, délinquance,
  • Difficultés à respecter les règles, les normes ou les directives.

  • Modifications du développement physique et comportemental, ainsi que des fonctions physiologiques,
  • Risque accru de maladies immunologiques, de troubles du métabolisme et de maladies cardiovasculaires.

Les enfants affectés par la violence au sein du couple

Quand un climat de peur, d’insécurité et de violence règne au sein du foyer, tous les membres de la famille en sont affectés. Les enfants en souffrent toujours, même si la violence n’est pas volontairement dirigée contre eux mais qu’elle se joue entre les adultes. Les enfants doivent être protégés par leurs parents. Les enfants ont besoin de se sentir en sécurité et entourés. Les enfants ne sont jamais responsables de la violence entre leurs parents ; mais souvent, ils ne le savent pas. Notre tâche consiste à permettre alors aux enfants d’être simplement des enfants.

En savoir plus sur la violence domestique

Est-ce de la violence psychologique ?

La violence psychologique est plus difficilement identifiable que la violence physique, du fait qu’elle est moins visible. Pourtant, elle aussi peut avoir, surtout lorsqu’elle se produit régulièrement, de graves conséquences à long terme sur la vie de l’enfant.

Un soir, un père de famille fatigué a des réactions bruyantes, frappe sur la table et jure quand son enfant le dérange alors qu’il regarde le football. Après quelques minutes, le père se calme et lui demande d’une voix tendue, mais calme, de ne pas passer devant l’écran. Bien que l’enfant soit potentiellement effrayé, il peut faire le lien entre la réaction du père et son comportement perturbateur. Le comportement du père n’est pas considéré comme de la violence.

Dans la même situation, le père de famille crie en déclarant à l’enfant qu’il le trouve énervant et qu’il ne le supporte plus. L’enfant prendra cette déclaration personnellement et la ressentira comme une dévalorisation de sa personne. Il en va de même, si le père traite l’enfant de manière froide ou négative pendant plusieurs jours. Ceci doit également être considéré comme une violence psychologique. Si le père traite régulièrement l’enfant de manière froide ou exaspérée au quotidien sans raison concrète, cela peut aussi conduire à une insécurité émotionnelle chronique. Ce comportement entre également dans la catégorie de la violence psychologique.

Stiftung Kinderschutz Schweiz

Éducation non violente

Les enfants doivent grandir dans des relations de confiance fiables pour devenir forts et autonomes.

Les parents et les responsables légaux ont globalement conscience des besoins des enfants. Mais dans les situations de stress du quotidien familial, ils manquent parfois de sérénité pour réagir d’une manière réfléchie et appropriée au comportement de leurs enfants. Une réflexion approfondie sur ses propres conceptions éducatives et les attentes qu’elles génèrent vis-à-vis de nos enfants peut aider à appréhender l’éducation au quotidien d'une manière plus calme et à agir plus posément dans les situations difficiles. La boîte à outils des actions alternatives favorise une méthode d’éducation positive, non violente et constructive même dans les moments de tension.

En savoir plus sur l'éducation non-violente

Il y a toujours une alternative à la violence !

  • Compter jusqu’à 10

    Avant que la colère accumulée n'éclate, comptez intérieurement jusqu'à dix. Si vous êtes vraiment en colère, vous pouvez aller jusqu'à 100. En comptant, vous perdez du temps et la pensée des chiffres vous détourne de la colère du moment.

    Respirer un bon coup

    Lorsque vous êtes sur le point d’exploser, respirez d’abord un bon coup – rien de tel pour se calmer! Utilisez de préférence la méthode 4—6—8: inspirez profondément tout en comptant jusqu’à 4, retenez votre respiration tout en comptant jusqu’à 6, puis expirez en comptant jusqu’à 8.

    Continuer de bouger

    Il suffit d’une demi-heure de mouvement sans les enfants pour oublier le stress quotidien. Privilégiez le sport d’endurance. En plus, vous renforcez ainsi votre système immunitaire

    Se concentrer sur le positif

    Au cours de la semaine à venir, accorde une attention toute particulière aux qualités et aux capacités positives de ton enfant (ainsi que celles des autres membres de la famille). Regarder les côtés positifs des autres (et les siens) apporte de la joie et facilite le quotidien.

    Trouvez ici plus d'alternatives à la violence.

  • Parents Plus soutient les mères et les pères ainsi que les grands-parents dans leur tâche éducative.

    Le cours Parents Plus et les offres tirées du programme aident les parents à éviter au maximum ces situations et à les résoudre de manière constructive et non violente. Les offres améliorent la relation parents-enfants, ce qui contribue à un quotidien familial plus serein.

    Trouvez un cours près de chez vous

Apprenez à reconnaître les formes souvent cachées de violence psychologique au quotidien et quelles alternatives d'action peuvent vous aider dans des situations stressantes. Inscrivez-vous dès maintenant à un cours pour parents.

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Avec EMMO contre la violence sur les enfants
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Information destinée aux professionnel·le·s

  • Fréquences de la violence psychologique dans l'éducation / Bulletin de résultats 7/24
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